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Espèce du mois - En décembre, ouvrez l'œil et trouvez la Galle de l'églantier

Dans le cadre de l'Atlas de la Biodiversité Communale (ABC), découvrez tous les mois une nouvelle espèce de la faune et la flore locales. En décembre, tentez de retrouver la Galle de l'églantier ! 

Vous trouvez parfois sur des églantiers, des excroissances rouges et chevelues ressemblant à de petits pompons rouges. On la prénomme la Galle de l’églantier ou barbe de St Pierre. Ces galles végétales sont souvent générées par des insectes de l’ordre des hyménoptères (famille des guêpes des abeilles et des fourmis), dont je fais partie. Je suis une minuscule guêpe (3mm) appelée cynips de l’églantier. Nous sommes presque toutes des femelles et nous nous reproduisons par parthénogénèse (reproduction sans intervention d’un mâle).

Ce que vous voyez là, est mon oeuvre, du moins une réaction à ma piqûre. Au printemps, je ponds mes oeufs dans une partie ligneuse (bois) d’un églantier ou bien d’un rosier. Mes oeufs puis mes larves diffusent une substance provoquant une mutation génétique des cellules de l’églantier. Programmée, ma galle se développe et me permet de me nourrir et de me protéger à l’état de larve.

Au début du printemps, mes larves continuent leurs transformations, et la complètent pour devenir des adultes volant, fin mai. Pour celles qui ont survécu et réussi à devenir adulte, comme moi, nous continuerons donc à perpétuer notre espèce en pondant de nouveau nos oeufs sur les églantiers ou rosiers qui formeront de nouvelles galles.

Mes galles servent également de lieux de refuge pour d’autres insectes et sont donc intéressantes à conserver, notamment pour les oiseaux en quête de nourriture.

Bien que présente sur tout le territoire, je n'ai été vue que 6 fois. Alors, avec tous ces renseignements, arriverez-vous à me trouver à Beaupréau-en-Mauges ?

Si c’est le cas, n’hésitez pas à me signaler : 

Espece Novembre Hérisson 

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